mardi 3 mars 2015

Daytime Shooting Star : Pourquoi il faut succomber !


Il y a quelques jours, une annonce (non officielle) sur la licence d'un shôjo en France a déclenché une vague de fragilité parmi les fans... En effet, il a été enfin annoncé que Daytime Shooting Star pourrait bien être entre nos petites mains fébriles en juillet prochain. Quoi? Comment ?! Vous ne connaissez pas Hirunaka no Ryuusei ?!!



J'avais prévu de vous parler de ce shôjo qui avait conquis mon cœur de fleur bleue depuis un petit moment (dans un article qui devrait bientôt voir le jour d'ailleurs), mais dépassée par les événements, comme toujours, c'est finalement aujourd'hui que je vais vous parler en long et en large de mon adoration pour ce titre à l'apparence toute simple, mais qui fait des étincelles.

Comme tout bon shôjo qui se respecte, Daytime Shooting Star, c'est simplement la petite vie d'une ado campagnarde qui va déménager en ville. C'est ici qu'elle va pouvoir se décrasser de ses petites habitudes d'antisociale et découvrir une vie étincelante aux côtés de nouveaux amis... Et rencontrer l'amour. On est d'accord, mon résumé (comme le résumé officiel d'ailleurs), est loin de donner envie. Pourtant, c'est bien simple, il ne se passe pas grand chose d'autre dans le titre. Mais quand même, avant de vous borner au "c'est classique, je veux pas!", tentez le coup! Ce qui vaut surtout dans ce titre, c'est bien les personnages et la façon dont la mangaka joue avec leurs sentiments. Bien plus que des situations rocambolesques dans lesquelles personnes ne se reconnait, Mika Yamamori préfère jouer sur des situations du quotidien. On passe donc les premières pages en mode blasé et sans que l'on s'en rende compte, on finit par dévorer les chapitres et être tout simplement addict. Et on en oublie bien vite son côté "cliché", parce que finalement, ce n'est qu'une version très kyatisante de la vie. D'ailleurs, plusieurs scènes m'ont vraiment eu par surprise tellement j'étais prise dans des événements pourtant bateaux comme tout. 

© Mika Yamamori


En même temps que Suzume, notre pétillante héroïne, on découvre, un peu émerveillés, cette ville qui lui offre soudainement tant, et surtout, on s'attache à cette jeune fille carrément adorable. Je ne sais pas trop comment décrire cette héroïne. Elle n'est ni naïve, ni niant niant, ni même gentille en fait! C'est une jeune fille comme les autres, en plus renfermée. Aussi, c'est un vrai plaisir de la suivre dans ses "aventures" (qui n'en sont pas à proprement parlé, mais vous aviez compris) puisqu'elle est totalement normale. On s'y retrouve même dans ses défauts. Et puis surtout, elle est à mourir de rire. Il y a des tas de scènes que j'aurais pu sélectionner (mais je me contenterais de la planche ci dessous) pour vous montrer à quel point elle peut être choupi-chiante. Et franchement, je ne me lasse jamais de son personnage, je ne me demande pas pourquoi elle fait ci ou ça. Elle AGIT, chose assez extraordinaire tout de même. A ce sens, on pourrait la rapprocher de Futaba de Blue Spring Ride, le côté "héroïne" en moins prononcé. En bref, Chun Chun est une héroïne adorable qui m'a fait craquer immédiatement. Et vous, qui ne vous êtes pas encore penchés sur la série, qu'attendez-vous pour craquer pour ce petit point de fraîcheur parmi les héroïnes shôjotesques ? :3
© Mika Yamamori

Autour d'elle, on va avoir trois personnages qui vont rythmer sa vie, ainsi que notre lecture. En premier lieu, un jeune professeur aux multiples facettes, puis un rustre timide et enfin une mignonne hypocrite. Un joli panel de personnages que j'ai adoré instantanément. Cela va sans dire, un carré amoureux plus qu'attachant va rapidement naître entre les protagonistes. Mais commençons par Yuyuka, qui va rapidement devenir une très bonne amie pour Suzume. J'adore cette fille. C'est une véritable garce au visage d'ange. Sous ses airs de gentille fille de bonne famille, une image qu'elle assume totalement utiliser d'ailleurs, elle cache une personnalité acerbe, prête à tout pour mettre le grappin sur notre rustre timide, de son petit nom Mamura. Dans un premier temps, elle va donc approcher notre héroïne dans le seul but de se rapprocher de celui qu'elle aime. Mais rapidement, elle va s'avérer indispensable au récit, mettant le doigt là où Suzume trébuche et se révélant donc de très bon conseil. 

© Mika Yamamori
Et vient ce moment qui fâche... Ce moment où l'on doit choisir notre chouchou. La plupart du temps, il s'agit déjà d'un exercice difficile. Mais prenez Daytime Shooting Star et choisir sa préférence quant au triangle amoureux devient mission impossible! Les deux protagonistes sont en effet extrêmement attachants. J'avoue avoir une petite préférence pour Shishio, mais elle est légère. D'un côté, j'adore ce jeune professeur, parce qu'il a mille et une facette, et tout comme Suzume, je suis constamment surprise avec lui, il n'est jamais là où je l'attends. C'est un personnage jovial tout en étant mature, drôle tout en étant un tire-larme. Sa relation avec notre pétillante héroïne est un duo de choc. Sans trop vous spoiler, elle prend une tournure que je n'attendais pas vers le volume six, mais tout se fait en douceur, sans brusquerie. Mais là intervient la fragile question de la relation élève/professeur, heureusement (là où j'en suis dans ma lecture), sans trop de lourdeur. Leur relation est tour à tour drôle et touchante. Je passe par toutes les émotions quand ils sont tous les deux. Je peux totalement fondre comme ressentir de la frustration tout comme l'héroïne. On ne lit par Daytime Shooting Star, on VIT Daytime Shooting Star. J'exagère à peine. 

Et de l'autre côté, c'est bien simple, Mamura est a-do-rable. Là où je kyatise davantage avec Shishio, je m'écroule de rire avec Mamura. Derrière ses attitudes d'ours, le jeune homme cache une timidité tout simplement craquante qui ne manque pas d'amener à plusieurs situations assez comiques. Et sa relation avec Suzume est également plus simple, moins prise de tête que celle qu'elle a avec son professeur. Franchement, je l'avoue, je kyatise aussi quand ils sont ensemble. Et quelque part, il est presque horriblement évident qu'elle serait également heureuse avec lui. Alors, c'est pas un vrai problème ça ?

© Mika Yamamori
Un petit mot sur le dessin: j'ai craqué. Encore une fois, je le comparerais aux travaux de Io Sakisaka, qui sont tout aussi fin et subtiles que ceux de Mika Yamamori. Le dessin est subjectivement beau et il fait passer à merveille les émotions des personnages. Le petit plus est sans conteste les planches couleurs qui sont divines et apportent une petite ambiance toute particulière au manga.

Sur le fond, Daytime Shooting Star n'est donc pas si exceptionnel que cela. Mais quand même, ce titre apporte une vague de fraîcheur folle dans le monde des shôjos. Et il faut dire qu'il est franchement addictif. Alors si vous n'avez toujours pas succombé à cette petite perle, pas de panique! Vous aurez l'occasion de corriger cette grossière erreur en succombant le 3 juillet à ce shôjo bourré de potentiel, sans compter que les deux premiers tomes sortiront simultanément!

Alors, avez-vous envie de vous pencher sur ce titre ?
Ou le connaissiez-vous déjà (et pour le coup, comme moi, vous vénérez l'honorable Kana ?) et allez l'acheter (pas d'autre alternative possible) ?

2 commentaires:

  1. Yo !
    Ayant obéi fidèlement à tes conseils en achetant les tomes d'Orange (p*tain ce que ce manga est BIEN), je sens que je vais me pencher sur celui-ci!
    Je t'en donnerai (sûrement) mon avis, s'il t'intéresse;p

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  2. Shiro :

    Ooh merci, je suis contente que tu aies aimé Orange <3 En même temps, ce shôjo est une perle.

    Ça me ferait plaisir que tu tentes Daytime, c'est vraiment un petit shôjo tout choupinou addictif. Si tu aimes Blue Spring Ride, je pense que tu devrais être conquise :D

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