jeudi 28 septembre 2017

Blabla point 4






Amai : Pour moi l’œuvre qui mériterait plus de reconnaissance serait Twinkle Star de Natsuki Takaya. Restée dans l’ombre de Fruits Basket, ce petit bijou mérite que vous vous penchiez dessus ! 


Amélie : Sans aucun doute: Immortal Rain de Kaori Ozaki car il s’agit d’une série tout bonnement incroyable ! Tant sur les graphismes que sur l’histoire. Le talent de la mangaka n’est plus à démontré selon moi. Je trouve dommage qu’elle ne soit pas plus connue que ça et pourtant elle le mériterait amplement ! Un autre titre me venait à l’esprit, Le Berceau des mers de Nagano Mei, une jeune auteure encore trop peu connue aussi bien au Japon qu’en France. Cette mangaka m’a vraiment conquise avec son titre et j’avoue que j’ai beaucoup aimé son style de dessin. Je ne peux que vous les recommander.

© Natsuki Takaya
(Twinkle Star) 
© Nagano Mei
(Le berceau des mers)

Anne Cerise : J'ai appris récemment que Le Requiem du Roi des Roses d'Aya Kanno se vend mal en France. Quel gâchis ! Cette réinterprétation de Shakespeare est pourtant brillante, entre complots, folie, fantastique, guerres et Histoire, digne de rivaliser avec du JRR Martin. Le tout avec un dessin absolument magnifique. 
Bobonyan  : L'ère des cristaux. Sérieusement, celui-là, ou alors Amatsuki, de Shinobu Takayama, manga qui est tombé dans l'oubli, même chez Kazé, alors que ce mélange entre rêve, mythologie, réalité et science-fiction forme un tout cohérent et entraînant.


© Aya Kanno
(Le requiem du roi des roses)
© Haruko Ichikawa
(L'ère des cristaux)

Dareen : A ce niveau j’aimerais évoquer un Boy’s Love, mais pas n’importe lequel : Le Cœur de Thomas, un des précurseur du genre, créé par Moto Hagio  et sorti en 1974. Il est regrettable que trop peu de fans du genre l’ait lu à cause de son côté vintage faisant peur. Pourtant c’est un titre très intéressant où l’amour entre garçons n’est qu’une composante d’un récit passionnant, et non une fin en soi. A lire, aussi bien pour découvrir une œuvre majeur du manga, que pour mieux saisir l’évolution de ce genre si décrié et populaire.
Gekkou : Il y a tellement de mangas écrits par une femme qui mériteraient plus de reconnaissance ! 7 Seeds de TAMURA Yumi ou Zankoku na Kami ga Shihaisuru de HAGIO Moto sont par excellence les deux titres que j'essaie de caser dans une conversation dès que je peux. :p Je dirais que ces deux titres, très différents, ont le point commun d'avoir un point de départ assez difficile à aborder. J'ai moi-même eu beaucoup de mal à être attirée par le caractère très science-fiction de 7 Seeds, ainsi que le thème très dur de la pédophilie dans Zankoku na Kami ga Shihaisuru. Mais je suis vraiment heureuse d'avoir su dépasser mes craintes et a priori, car ce sont deux œuvres qui devraient vraiment être lues pour leurs qualités. :) Si vous recherchez donc une histoire passionnante avec des personnages attachants et complexes, 7 Seeds saura vraiment vous surprendre. Quant à Zankoku na Kami ga Shihaisuru, HAGIO Moto vous serrera les tripes jusqu'au bout avec un récit bouleversant et une symbolique forte. 

© Moto Hagio
(Le coeur de Thomas)
© Moto Hagio
(Zankoku na kami ga shihaisuru)

Little Red : C’est une question délicate à laquelle je n’ai malheureusement pas de réponse. Je pense que nombre d’auteures, en particulier les auteures de shôjo mériteraient plus de reconnaissance. Je pense que l’univers du shôjo/josei mérite d’avoir un plus large public car beaucoup de mordus de mangas restent encore réfractaires à ce genre, qui est pourtant très varié !
Maruna : C'est une question intéressante et ma réponse est claire nette et précise : Nodame cantabile ! Je ne comprend pas le flop de cette série en France... Bon si un peu en fait, entre la non communication de l'éditeur autour du manga et une majorité de lecteurs français qui ne sort pas des sentiers battus. C'était vite plié pour Nodame en France malgré le fun, la romance bien ficelé et adulte des héros et le côté culturel du manga. C'est franchement dommage et si je dois me féliciter d'une chose : C'est d'avoir toujours soutenu la série depuis ses tout débuts ! (ça m'évite un gros stress en allant voir les vente des volumes sur le marché de l'occasion)
© Tomoko Ninomiya
(Nodame Cantabile)

Meloku : Après avoir un peu triché aux réponses précédentes, je vais faire plaisir à mademoiselle la tenancière du blog (et à moi par la même occasion) en affirmant haut et fort que Kids on the slope aurait mérité davantage de succès. Alors oui, le manga est connu... mais combien l'ont lu ? Il est malheureusement resté dans l'ombre de son adaptation animée et n'a pas été mis en avant par Kaze. Et pourtant ce manga, il est parfait ! Il a tout pour plaire : des personnages attachants et des liens magnifiquement développés, un fond de jazz, une ambiance du Japon des années 60, un trait somptueux, de l'émotion en pagaille... Yuki Kodama est définitivement une grande auteure. Vraiment un immense coup de cœur que tout le monde devrait lire. (Et lisez aussi Adekan, L'ère des cristaux, Dorohedoro et Princess Jellyfish, de rien.)

Nathan : Ici, il ne sera pas le cas de parler d'un mangas des trois auteurs dont j'ai précédemment parlé car finalement elles ont toute connu un gros succès en France, Mizu SAHARA  excepté mais Le Chant des Souliers Rouges semble changer la donne au vu des nombreux avis positifs autour du 1er tome pendant que j'écris ses lignes. Non, là je vais vous parler de Sei SASUGA et plus principalement de sa série Good Ending publié chez Kana. Terminé en 16 tomes, le manga prend pour thème une comédie romantique se passant dans un lycée avec pour personnage principal un lycéen banal amoureux d'une fille tenant le club de tennis. Jusque là, on pourrait dire que c'est un manga comédie romantique comme les autres alternant fan service racoleur et banalité du traitement des personnages ainsi qu'un harem autour du héros de l'histoire. Sauf que GE n'est pas comme les autres. Ici le traitement des sentiments est voulu comme réaliste et les personnages sont d'une crédibilité saisissante. GE est juste, dans ses propos, dans les sentiments qu'il décrit, dans les émotions qu'il transmet. C'est ce qui en fait un manga si fort, et par dessus tout mon manga préféré..

Oriane Sidre : L’ère des cristaux d’Haruko Ichikawa. C’est d’une virtuosité graphique époustouflante, et l’univers est unique, sans équivalent.



© Yuki Kodama
(Kids on the slope)
© Kei Sasuga
(Good Ending)
© Haruko Ichikawa
(L'ère des cristaux)

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